mercredi 29 octobre 2014

WORLD WAR Z : LA TRAHISON (I)

Qu'est ce qui fait le film de zombie ? Qu'est ce qui le constitue ? Prenons les éléments un peu caractéristiques que nient le film de Marc Foster.


LE HÉROS

Le film de Zombie ne peut avoir de héros récurrent. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est une règle naturelle. Si tant est que le personnage principal d'un film de zombie était amené à survivre sur la durée d'un film, il serait traumatisé au point d'être condamné à fuir sans fin et à ne jamais connaître la paix. Par ailleurs, les héros de films de zombie, ne sont pas des héros classiques, ce sont plus souvent des anti-héros. Quelques exemples :

La Nuit des Morts-Vivants (Georges Romero, 1968)
Un film de 1968 avec un héros noir (si vous ne voyez pas où je veux en venir, relisez 1968 et héros noir)

Shawn of the dead (Edgar Wright, 2009)
Les héros sont des gros nerds

Le retour des morts-vivants 
Les héros sont des hipsters...ah non, pardon, ce sont des ados rebelles des années 80. 

LA FAMILLE

Je me permet donc très sereinement de vous avouer que, Ô surprise, la famille de Brad Pitt fini le film saine et sauve et que bien avant de sauver le monde, le super inspecteur de l'ONU voulait surtout sauver sa femme malhabile et ses filles. Cela me gêne un peu de le reconnaître, mais je suis un puriste du genre de films de zombies et si il y a bien une chose qui caractérise le film de zombie dans sa grammaire la plus fondamentale, c'est la rupture de la structure familiale que l'on peut y trouver. En tant que récits de destruction de la société, le film de zombie commence par la destruction de la cellule familiale. Ainsi, on ne compte plus les parents dévorés par leurs enfants, les frères mordant leurs sœurs et les orphelins poursuivis par le cadavre mobile d'un de leurs géniteurs trépassés. Petits exemples :

La nuit des morts-vivants - Georges ROMERO


28 Jours plus tard - Danny BOYLE

LE GORE



Commençons par définir de quoi on parle. Qu'est ce que le gore ? Beaucoup on tendance à faire remonter la naissance du gore au film Blood Feast de Herschell Gordon Lewis. Personnellement je préfère son second succès du genre, à savoir le complètement dingue 2000 Maniacs

(attention, c'est du gore à l'ancienne) 

Par la suite, et au delà de la critique sociale de Lewis, on verra que le film de zombies, pour revenir à notre sujet, comporte par définition des éléments gore. En effet, les zombies mangent des humains vivants, et en général, ça donne des scènes qui ne sont pas forcement ragoutantes, comme celle-ci dans Days of the Dead de Georges Romero


(attention c'est très gore) 


Vous avez aussi dans le même genre la mort de David dans le pourtant très potache Shaun of the Dead. La scène n'est pas vraiment potache pour le coup. 


(la qualité pourrie de la vidéo vous masquera un peu le caractère hardcore de la scène)

Et donc pour revenir à notre mouton, il s'avère que le films de Marc Foster ne comporte quasiment pas (voire pas du tout) de scène gore. Cela vient du fait qu'étant un gros blockbuster, il ne devait pas être classé R - Restricted c'est à dire interdit aux mineurs de moins de 17 ans non-accompagnés, mais qu'il devait être PG - 13 (interdit au moins de 13 ans et accord parental conseillé pour les autres) afin de pouvoir toucher le plus large public possible et ainsi rentrer dans ses frais. 

Voilà pour aujourd'hui. 

Je ne manquerais pas de revenir très prochainement vous donner quelques exemples des réussites que j'ai vu et aimé et des ovnis qui m'ont marqué dans le genre du film de zombie/contagion. 

On se quitte sur un article un peu synthétique sur l'histoire du genre, mais en anglais 

Et sur la bande annonce d'un film étrange au possible dont je vous parlerais peut-être à l'occasion.







1 commentaire:

  1. Bonjour,

    Participant, avec Aura Films et les Zaza’s, à l’organisation du Liège Web Fest qui aura lieu le 16 et le 17 octobre 2015, je me permets de vous contacter afin de vous communiquer l’appel à candidatures récemment lancé.

    Consacré, comme lors des deux premières éditions, aux œuvres transmédia et aux web séries, le festival propose une compétition internationale et une compétition belge. Outre un soutien financier pour leurs auteurs, les projets sélectionnés jusqu’ici ont acquis une belle couverture médiatique et une visibilité non négligeable.

    Ainsi, si vous avez des projets à nous soumettre, nous serions ravis de pouvoir les prendre en compte pour la sélection du festival.
    Le règlement, les informations relatives à la participation et le formulaire d'inscription se trouvent ici : http://liegewebfest.be/appel-a-projets/
    La date d’échéance pour la réception des projets est fixée au 30 juin.

    D’ici là, n’hésitez pas à vous adresser à nous pour toutes questions !

    A bientôt,

    Emilie

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