vendredi 24 décembre 2010

VÉNUS NOIRE de Abdelatif Kechiche

,a fait quelques temps que je me dit qu'il serait intéressant de poser sur le papier (façon de parler) mes reflexions et mes idées par rapport aux films que je vais voir au cinéma.
En effet, ayant suivi des études universitaires cinéma, j'ai appris à poser un regard analytique sur les films et ce qui peut ressortir de pertinent d'une discussion entre amis au sortir d'une salle de cinéma prend un tout autre sens quand on le pose par écrit (façon de parler) . Voici donc ce que l'on pourrait qualifier comme étant ma première critique de film. Je ne peut m'empêcher d'évoquer les reproches qui m'ont été fait à la première lecture par ma chère et tendre. A savoir le caractère trop froid et trop analytique de ma petite prose.

Je vous invite à vous faire votre propre avis... et à ne pas manquer de me faire part de vos critiques sur ma critique ;-)



La première idée qui me vient à l'esprit est que si ce film avait été hollywoodien ou tout du moins mainstream, il aurait traité le sujet avec emphase, soulignant musicalement l'émotion, jouant sur les ralentis et autres effets de montage pour accentuer l'empathie du spectateur pour un personnage victime des circonstances.
Or, ici, nous sommes dans la sécheresse, la distance, comme si A. K. voulait nous garder à notre place, celle de spectateur, comme pour mieux nous amener vers l'identification avec ceux qui sont au final les vrais protagonistes du film. En nous montrant ce qu'on vu les spectateurs du XIXe siècle et en testant leurs limites. A.K. nous interroge sur ce que l'on peut voir et ce que l'on peut supporter en tant que spectateur.
Là où j'attendais, comme beaucoup d'autres, un film sur l'altérité et sur l'incapacité de l'Europe du XIXe siècle à concevoir l'Autre., j'ai trouvé un film qui interroge la notion de spectacle et par extension, la position de spectateur. Cette interrogation trouvant son climax dans la scène où Réaux, ayant pris à Ceazar la place de maître du jeu, va tellement loin qu'il perd ses spectateurs qui se retrouvent dégoutés par la situation même qui les excitaient quelques minutes auparavant. Ils sont en fait dégouté par l'intrusion de la réalité dans le fantasme. Les larmes de Saartjie déchire le rideau entre la farce et la réalité.
On retrouve cette opposition au cours du procès en Angleterre, et si l'on ne peut que reconnaître la capacité du peuple anglais a exprimer pour elle une solidarité que le peuple français ne conçoit même pas, on en verra les limites dans la réaction de cette actrice anglaise qui nie le statut d'actrice de Saartjie avec une violence rare.
De même, on peut observer la réaction outré de Ceazar lorsqu'il passe de maître du jeu à spectateur. Il est horrifié par des gestes à peine plus obscènes que ceux qu'il pouvait lui même avoir quelques moi auparavant.
Et pour finir sur mon idée première, la sècheresse apparente de ce film lui confère une capacité de rémanence quasi fantomatique, et là où le film hollywoodien classique nous aurait submergé d'émotions volatiles, celui-ci à la particularité de continuer à agir longtemps après le visionnage.

B.S.

jeudi 23 décembre 2010

 Lady Godiva par John Collier (1898)


Donnez moi vos maux, je vous laisse de l'Amour
Donnez moi vos peines, je vous laisse ma joie
Donnez moi de l'importance, je vous laisserais des souvenirs. 
B.S

Hasaki ya suda de Cédric Ido


Titre original: Hasaki ya suda

Réalisé par Cédric Ido
avec Jacky Ido, Cédric Ido, Minman Ma, Ralph Amoussou, Jérémie Galan, Souleymane Diamanka et Shamsy Sharlezya.

Durée : 20′ Genre : Action, Aventure, Arts Martiaux

Production: DACP Films

L’Histoire
En 2100, le monde est plongé dans un chaos sans précédent.

La montée des océans, les vagues de chaleurs et la disparition des zones côtières, sont des conséquences parmi d’autres des changements climatiques qui se sont abattus sur le monde, provoquant des exodes massifs du Sud vers le Nord.

Les populations souffrent de la sécheresse. Rares sont les terres encore cultivables, capables d’approvisionner du bétail et de nourrir les habitants. L’eau est un bien précieux et la famine est omniprésente. Les hommes, s’affrontent en quête de végétation. Les terres fertiles font l’objet de véritables guerres et le nombre de victimes ne cesse d’augmenter.

Un homme aux intentions pures, armé de son seul sabre au pouvoir d’invisibilité, a la ferme volonté de mettre un terme à ce fléau : Wurubenba.

Face à lui, le redoutable guerrier Shandaru, meurtri de la mort de son père assassiné sous ses yeux d’enfant par un guerrier puissant et assoiffé de pouvoir nommé, Kapkaru.

Ces trois guerriers vont s’affronter sabre contre sabre, l’un pour le pouvoir, l’autre par soif de vengeance, le dernier pour la paix.

Lequel des trois atteindra son but ?

Vous pouvez retrouvez mon Journal de Tournage sur le site"monprochainfilm.com" de la société de production Montreuilloise DACP - de l'autre côté du Périph'. 

Bientôt sur vos écrans.

Trailer du Jour : The Tree of Life

Vous pouvez dire tout ce que vous voulez... Je suis fan de Terrence Malick

La compétence a pour seule limite l'apprentissage
L’apprentissage a pour seule limite la volonté
La volonté n'a pas de limites !
B.S.

Qu'est ce que le Schnitz ?

Qu'est ce que le Schnitz ? What is the Schnitz ?

Tout a commencé par un délire de potes au cours d'une soirée. Baignant dans ce mélange de spleen et d'euphorie qui a caractérisé notre adulescence, nous avons tenté d'intellectualiser, grisé par un barbecue estival bien arrosé, une attitude qui dépasserait le stade préhistorique du "cool".

De ce brainstorming enfumé est né l'idée de la Schnitz Attitude

Attitude qui s'incarne dans la figure ultime du mec qui fume pas mais qui a toujours un paquet de feuille sur lui. Il s'agit d'un être dont la sociabilité serait si apaisé et la fraternité tant acquise qu'il serait dans l'anticipation de désirs de l'autre. De cette figure originelle s'est développée une pensée, une philosophie où la gravité côtoie le ridicule et où les questions métaphysiques flirtent avec une réflexion sur la notion de  "supportariat" en tant que science.

En fait, le Schnitz c'est l'Art d'être fou et de l'assumer au point d'en devenir sage. C'est l'idéologie d'une liberté intellectuelle qui n'est limité que par le respect de la vie. Où l'humour dévore la morale et où l'être pensant a pour seul dogme de ne pas en avoir. Où chacun à sa vérité mais partage son réel avec la vérité du voisin. Et tout cela se résume en une phrase :

"Schnitz Life, the Only Life I know"


  Billy Schnitz