mercredi 29 octobre 2014

LE DOSSIER DU MOIS : WWZ, ZOMBIES, INFECTES ET COMPAGNIE

Comme souvent à Hollywood, tout commence par un livre...


...et pas n'importe quel livre. Je vous parle du récit épistolaire de la guerre mondiale contre des morts-vivants. Une guerre "mondiale", ça veut dire que, bien qu'une grande partie du livre s'y passe, le monde ne se réduit pas aux états-unis, l'armée ne se réduit pas à l'armée américaine et surtout que Captain America, Superman et tous leurs potes en collant n'existent pas. Comme le disait il y a quelques années les rappeurs de La Brigade : "Y'a pas de Superhéros là où nous sommes...". 

Le roman de Max Brooks traite d'une guerre mondiale...d'un point de vue mondial. Alors certes, il y a plus de narrateurs américains que de n'importe quel autre pays du monde, mais non seulement le monde ne se limite pas aux américains dans l'ouvrage de l'auteur qui reconnait pourtant sans détour son attachement patriotique, mais surtout, il n'y a pas de héros et encore moins de héros américain à la coupe mulet et au visage étrangement inexpressif pour sauver le monde et sa famille. 


World War Z, le film de Marc Foster est une insulte au livre de Max Brooks.




Voici comment le narrateur, inspecteur de l'ONU lui aussi, introduit le roman

"[...]Même si ce livre se compose essentiellement de souvenirs bruts, il inclue également nombre de données, technologiques, sociale et économiques mentionnées dans le rapport original de la commission, données qui concernent directement les personnes dont vous lirez les témoignages. Ce livre leur appartient plus qu'à moi et j'ai essayé de rendre ma présence aussi invisible que possible[...]"


et voici le synposis du film

Un jour comme les autres, Gerry Lane et sa famille se retrouvent coincés dans un embouteillage monstre sur leur trajet quotidien. Ancien enquêteur des Nations Unies, Lane comprend immédiatement que la situation est inhabituelle. Tandis que les hélicoptères de la police sillonnent le ciel et que les motards quadrillent les rues, la ville bascule dans le chaos... 

Les gens s’en prennent violemment les uns aux autres et un virus mortel semble se propager. Les êtres les plus pacifiques deviennent de redoutables ennemis. Or, les origines du fléau demeurent inconnues et le nombre de personnes infectées s’accroît tous les jours de manière exponentielle : on parle désormais de pandémie. Lorsque des hordes d’humains contaminés écrasent les armées de la planète et renversent les gouvernements les uns après les autres, Lane n’a d’autre choix que de reprendre du service pour protéger sa famille : il s’engage alors dans une quête effrénée à travers le monde pour identifier l’origine de cette menace et trouver un moyen d’enrayer sa propagation…

(source allociné)

Au départ, tout est parti d'une envie de pourrir ce film autant qu'il m'avait pourri les quelques 116 minutes que j'ai passé à la regarder, et comme souvent, j'ai essayé de transformer mon aigreur en quelques choses de positif.

En l'occurrence, utiliser cet inepte objet cinématographique pour parler d'un livre que j'aime beaucoup et d'un genre qui m'a toujours beaucoup ému.

La suite au prochain épisode

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